[Exclu Web] Promo album Lud's avec Itw et Clip !
- Mathieu Caillot
- 14 juin 2022
- 14 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 oct. 2023


Merci Lud's pour ce très gentil message !
J'ai pu réaliser le clip de son morceau "Creuser la Terre" que je vous invite à aller voir en cliquant ici.
J'en ai également profité pour réaliser une interview dont la version vidéo est disponible ici.
Quelle est la première reprise que tu as joué à la guitare ?
J'ai commencé la guitare, j'avais 16 ans. Je crois que le premier riff, ce n'était pas une reprise, c'était un riff que j'avais effectué, c'était le riff de Sunday Bloody Sunday de U2. Mais je crois que c'est un grand classique quand on commence la guitare. Et la première chanson que j'ai effectuée avec des vrais accords, on va dire, ça va être surprenant, mais c'était du Henri Salvador, et c'était Le Lion est mort ce soir.
Combien de temps t'a t-il fallu pour apprendre la guitare ? Quel a été le déclic ?
C'est venu de Bruno qui est un ami d'enfance. J'avais passé une après-midi chez lui, on a été collégeés ensemble, donc on a fait nos armes ensemble, je dirais. Et puis dans un coin de sa chambre, il y avait une guitare, il a joué un peu et m'a montré. Et quand je suis rentré à la maison, je me suis dit rapidement, c'est ça que je veux. Je crois que le père Alain et Mimi à l'époque, c'est mes parents, n'étaient pas très motivés, on va dire, à cette idée-là. Ils pensaient que c'était une nouvelle lubie, je dirais. Et j'ai travaillé tout l'été, comme on le fait si bien en pleine de la limagne, au tabac et puis aux oignons pour me faire un peu de tune et acheter ma première guitare, qui était une guitare électrique.
Des astuces pour ceux qui voudraient composer de la musique ?
Je pense qu'il ne faut pas aller vers l'écriture ou vers la composition musicale, mais plutôt la laisser venir à nous. C'est plutôt dans ce sens-là que ça se passe. On connaît bien le syndrome de la feuille blanche, je dirais chez l'écrivain ou le compositeur, peu importe. Et plus on va forcer les choses, plus ça va être compliqué. Après, on est tous différents, et je pense qu'il y a des moments qui sont plus propices que d'autres par rapport à ça, et ces moments-là, il faut les détecter. De mon côté, le moment qui est le plus propice, à la fois pour l'écriture et pour la composition de la musique, c'est la nuit.
Après, ça peut être assez particulier, mais parce que je trouve que la nuit, les choses sont très différentes, les énergies sont également différentes. Aujourd'hui, avec la nouvelle technologie, on a toujours son téléphone à côté, s'il y a une phrase que l'on entend, s'il y a une phrase que l'on voit, écrite quelque part. S'il y a une musique ou un air qui nous vient en tête, c'est de suite dictophone, et j'enregistre, et après je vois si je réutilise ou pas. Je prends souvent des bribes de notes qui sont partout dans la maison, et à partir de toutes ces petites notes et de toutes ces choses qui m'étaient venues à un moment donné, j'en ai construit la chanson.
Les saisons ont-elles un impact créatif sur toi ?
Peut-être qu'en fonction de la saison, l'écriture n'est pas la même. À l'automne, comme tu dis, ça peut être des choses qui sont un peu plus mélancoliques. En hiver, on peut retrouver des choses un peu plus profondes. Au printemps, quelque chose d'un peu plus guet, forcément avec l'arrivée des beaux jours, des oiseaux, des plantes, etc. Et l'été, c'est quelque chose d'un peu plus festif. En tout cas, il peut y avoir un impact à ce niveau-là, mais que tu sois en novembre ou en avril, ça m'a jamais assez dérangé pour écrire sur un bout de papier.
Des chants de l'album sont-ils inspirés de ce que tu vis au travail ?
Le travail, c'est le travail. La vie privée, c'est la vie privée. Je fais en sorte, surtout dans un métier comme le mien, de vraiment bien différencier les deux. Dans tous les métiers de façon générale qui sont dans l'humain, je pense que c'est important d'avoir un exutoire, parce que tu deviendrais vite fou. Et la musique fait partie de mon exutoire. J'aime parler du quotidien, j'aime parler des petits rien qui font les grandes choses, on va dire, de Monsieur et Madame Tout le monde. Même si le travail fait partie intégrante aujourd'hui de nos vies, c'est pas là que je vais chercher mon inspiration. Et je pense que je n'irai jamais chercher mon inspiration de ce côté-là.
Es-tu généreux ?
Je pense que les gens qui sont autour de moi et qui me connaissent, savent que je suis généreux. Après, qu'est-ce qu'on entend par générosité ? C'est très variable. Est-ce que c'est le fait de sortir son portefeuille ? Ou est-ce que c'est le fait de prendre du temps pour les gens, de passer du temps avec les gens ? Et je pense que c'est très sociétal. En tout cas, on affilie ça à la question pécunière.
Lui, il n'est pas très généreux. Alors que moi, pas du tout. La générosité, je ne la vois pas là. La générosité, je la vois dans le fait de passer du temps ensemble. Je la vois quand un copain t'appelle et qu'il est dans la galère, d'aller le voir, de prendre un temps de discussion avec lui. C'est même presque naturel.
Ton meilleur moment de musique ?
Pour moi, il y a deux moments.
Le premier moment, globalement, quand j'ai débuté la guitare, on va dire à peu près un an après mon début de la guitare, parce que je suis autodidacte sur cette question-là. J'ai même pris des cours. Et même en ayant pris des cours, on est un peu perdu, tout simplement. Je n'avais pas compris le sens de lecture des tablatures. Alors ça, ça va faire rigoler tout le monde. Et pendant très longtemps, je disais "putain, mais c'est dégueulasse ce que je joue". Enfin, ça ne rend pas, je ne comprenais pas. Alors forcément, il y a quelques accords qui se ressemblaient. Donc je me disais, là, ça sonne un peu, mais ce n'est pas possible.
Un jour, c'est Bruno, on revient à lui, qui était venu à la maison. Je disais, "mais Bruno, je ne comprends pas". Il me disais, "mais non, en fait, c'est dans l'autre sens, c'est inversé". Et ça, quand même, c'était au bout d'un an. Donc pendant plus d'un an, j'ai joué quand même drôlement de la merde. J'ai joué très mal, c'était dégueulasse. J'imagine bien les gens autour, ça devait être horrible pour eux.
Et le deuxième instant, ce n'est pas il y a si longtemps que ça. Et ça a été à la création des Anges Ailleurs, nouvelle formule. On va dire il y a des moments où il y a des choses qui se passent et qui sont indescriptibles. Et soit tu laisses regarder devant toi dérouler les choses, ou soit à un moment donné, tu prends des décisions et les bonnes décisions. Et c'est vrai qu'on s'est retrouvés au mois de juin pour la fête de la musique avec mes comparses, Oliv, Svet et Guy. Et on a joué une heure, une heure et demi ensemble. Le plaisir, en tout cas, d'être ensemble. Là, on s'est tous regardés. Et on s'est dit, "bon, qu'est-ce qu'on fait, quoi ?". On n'a même pas eu besoin, en fait, de se parler, parce qu'on savait qu'il fallait redémarrer l'aventure en ce sens et sur cette nouvelle formule. Et là, je pense qu'on est sortis, on avait tous des frissons. Rien que d'en parler, si tu veux. J'ai encore beaucoup d'émotion et j'ai les poils sur les bras qui arrivent, parce qu'on a vécu un moment fantastique. Et je pense que ça nous a donné raison, puisque en dehors de l'aventure de Lud's, il y a les copains des Anges Ailleurs, ils ont participé d'une manière très importante à la création de cet album, puisqu'ils m'ont accompagné tout le long. D'ailleurs, ils sont présents sur quasiment chacune des chansons.
Ton moment préféré lors de la création de l'album ?
Ça va être assez particulier, ce que je vais dire. Mais c'est quand j'ai appelé les copains et que je leur ai demandé s'ils acceptaient de me suivre dans cette aventure. Et le fait qu'ils m'aient dit oui. Ce que je retiens souvent, c'est les petits détails, en fait. Parce que les petits détails, je pense que c'est ce qui fait un tout. Et ce petit détail là, pour un mec comme moi qui est en pâtes et en plus de ça, hyper sensible, le fait que sans coups frémir, les uns et les autres m'ont dit, « Bah, pas de soucis, enfin, on y va ». Alors que c'était une aventure quand même à préparer sur plus d'un an ce qui n'était pas rien.
Un moment drôle ?
Plein de moments où on s'est marré, où on a rigolé. Peut-être le moment le plus sympa, c'est sur la chanson de la grosse Bertha. J'interpelle Nils en lui disant, (alors Nils, c'est la personne qui a enregistré l'album). "Où est-ce que tu peux trouver sur Internet une ambiance de bar pour mettre à la fin ou qu'on aille dans un bar pour pouvoir prendre cette ambiance ?". Et là, il m'a dit, "ça serait trop bête, en fait, si tu veux aller chercher ça sur Internet, alors que cette ambiance, on peut la créer nous-mêmes". Alors là, c'était énorme parce que c'était 10h30 le matin, du coup, on a ouvert les bières, on a tapé les bières, on a ouvert les chips.
Les copains buvaient les bières à 10h pour faire les bruits de boissons au goulot, on parlait, et on a fait plusieurs phases comme ça. Et ensuite, au mixage, je l'ai est superposé. On a choisi une pièce exprès où il y avait une réverbération qui pouvait faire penser en tout cas à l'ambiance d'un bar. Et quand on écoute, au final, la chanson et quand les gens auront le plaisir de l'écouter, on s'aperçoit que ça rend super bien et qu'on a l'impression d'être chez la grosse Bertha.
Peut-on dire que la salopette est un symbole pour toi ? Si oui, lequel ?
C'est tout un symbole, la salopette, parce que la salopette, c'est l'habit, l'habit premier, on va dire, du paysan et du monde ouvrier. Et ce que je trouve intéressant dans la salopette, c'est que d'un habit de travail, petit à petit au XXIe siècle, il a été récupéré par la mode en général pour en faire un habit du quotidien. Et on voit de plus en plus de gens qui sont habillés en salopette.
A partir de combien de ventes estimes-tu que l'album est une réussite ?
Cette question-là de la vente, si tu veux, et du nombre de ventes, on s'en fout un peu complètement, parce que c'est une démarche personnelle avant tout un album. Et ça, je l'ai fait pour moi, parce que je suis arrivé au bout d'un certain temps dans une réflexion musicale, un certain processus qui m'a donné envie de venir mettre ça sur un CD, simplement pour me faire plaisir au mois en premier. Et puis après, je crois que ce que je retiens le plus important, c'est les moments de partage qu'on a eu ensemble. Et le fait d'avoir réussi à fédérer toutes ces personnes autour de moi pour venir réussir à créer l'Aum de la maison. Après, bien entendu, ça fait toujours plaisir à l'ego de se dire que ça fonctionne et les gens aiment ta musique et que tu fasses un certain nombre de ventes d'albums. Mais en soi-même, c'est déjà une réussite, parce qu'elle a été créée sous l'idée de la collaboration participative et du financement participatif également. Ça me permet de faire un petit coucou à mes amis de la famille magique, Cyril et Laetitia, qui ne sont pas pour rien du tout sur cette question-là. Et donc, il y a déjà plus d'une cinquantaine de contributeurs qui ont participé financièrement sur un don à un moment donné pour que cet album puisse se créer.
Où se procurer l'album ?
Dans un premier temps, ça sera uniquement sur le CD. Et ensuite, bien entendu, dans les semaines qui suivront, ce sera sur les réseaux que l'on connaît.
Est-ce qu'il y aura un feat avec Pierre-Emmanuel Barré ?
Je vais le contacter pour savoir s'il n'a pas envie de venir sur une chanson ou d'écrire quelque chose, c'est vrai que j'aime bien l'impertinence de ce gars. Il s'en fout un peu du système. Il fait ce qu'il a envie, dit ce qu'il a envie, il fait ce qu'il a à faire. Et ça, ça me plait bien. Je rêve pas non plus, mais on va lui envoyer le message. Si tu me lis, plutôt que d'être avec ton chien à raconter tes conneries, viens avec moi au jardin partagé, et on passera un bon moment ensemble.
Une routine avant de jouer ?
Je suis un peu foufou, j'ai besoin de faire du ludo. J'ai besoin de blaguer, de raconter des conneries, d'aller taquiner les autres et tout. Je pense que c'est un peu un moment important pour moi. Ça me permet d'extérioriser.
Et ensuite, la deuxième chose, c'est le re-centrage. Se connecter à l'arbre, à la terre, mais aussi au ciel. Ou prendre un moment pour soi, en tout cas, au calme, dans une pièce. Ne serait-ce que 5 minutes.
Comment te vient l'inspiration et reste-elle ?
J'aime bien raconter la vie de M. et Mme Toutlemonde, parce que j'aime bien que chacun puisse s'identifier un peu dans mes chansons, mais je m'inspire beaucoup aussi de mes lectures, je m'inspire beaucoup de mes voyages, je m'inspire beaucoup des discussions que je peux avoir avec les copains. J'ai une idée qui me vient en tête comme ça, où j'ai un moment de vie quotidien qui va m'interpeller. Et la plupart des chansons, en tout cas, que les gens aiment bien, et souvent celles où il y a plus de paroles, par exemple "Le rallye des couloirs", qu'on appelle plus communément Jambon Purée, c'est une chanson qui s'est écrite en 5 minutes. C'est très très rapidement réglé. Et pourtant il y a un flow de paroles et d'écriture qui est assez important.
Et l'inspiration, généralement, ne me quitte pas. Par contre, comme tout le monde, je peux avoir des passages où j'ai un trou un peu noir, et pendant un certain temps où j'écris pas, c'est le cas aujourd'hui. Par exemple, il y a eu des périodes où j'ai pu écrire 5, 6, 7, 8 chansons en l'espace de 1 mois et demi, 2 mois. Et là, par exemple, sur les 4 à 5 derniers mois, j'écris seulement une chanson. Donc c'est quelque chose qui est très variable. Après, il ne faut pas s'oublier à écrire si ça doit arriver à un moment donné, ça arrive. Mais c'est très rarement le cas que je commence à écrire quelque chose, que je stoppe, que je pose dans un coin, et puis que je revienne après dessus.
Depuis combien de temps travaille-tu sur l'album ?
J'ai beaucoup écrit, j'ai beaucoup composé. Dès que j'ai su enchaîner correctement les accords, j'ai commencé de suite à me mettre dans l'écriture. Et avant, j'écrivais beaucoup, mais c'est une sorte d'exutoire. J'écris, j'écris, j'écris. Aujourd'hui, c'est différent. J'écris beaucoup. Mais par contre, je sélectionne beaucoup plus. Toutes les chansons qui sont aujourd'hui sont l'album qui ont été écrites sur les deux dernières années et demi.
Après, c'est aussi lié à comment tu te sens, c'est aussi lié à des faits de vie. L'aum de la maison aujourd'hui, il n'aurait jamais pu avoir lieu il y a quatre ans, en fait, il y a cinq ans. C'est des parcours de vie aussi qui font qu'à un moment donné, on en est là et que ça donne ça. J'aurais écrit autre chose, je referai un album il y a quatre ou cinq ans, ce n'aurait pas été ça, ça aurait sans doute été quelque chose de beaucoup plus sombre. Si je refai un album, on ne sait jamais, par exemple, ça sera complètement autre chose.
Quel a été le déclic de la création de l'album ?
J'ai commencé à jouer avec "Les Anges Ailleurs", j'ai commencé à avoir un répertoire un peu plus étoffé, un répertoire qui me convenait et qui était présentable en concert et présentable devant des gens. Parce que j'ai des tonnes de chansons qui sont dans des cahiers que je ne jouerai jamais, dont les gens ne verront jamais la lumière. Mais en tout cas qui me semble exploitable, on va dire, des chansons exploitables. Donc ça part de là.
Et puis l'envie à un moment donné d'aller sur autre chose, après, c'est vrai que il y a aussi un créneau qui s'est posé, puisqu'il y a une pause avec les Anges, en tout cas de l'ancienne formule. Et donc dans cette période, je me suis rapproché beaucoup plus d'Oli, et on a commencé à bosser ensemble. Et c'est là où a émergé l'aventure et de me dire, on y va, on fait un album et on vient mettre sur le papier deux ans, mais je ne peux pas jouer seul en fait.
Au départ, c'était l'idée juste guitare chant. Et je me suis dit non, ce n'est pas possible, parce que quand tu rajoutes autour de ça le violon, les percussions, le piano, les guitares, c'est plus les mêmes chansons. Je rentre dans une dimension qui est totalement autre, et plutôt que tes chansons restent sur terre, là, elles s'envolent. C'est un album de copains et ça je veux surtout pas qu'on oublie.
Comment a évolué l'album ?
Je ne suis pas le même Lud's d'il y a deux ans. Pour différentes choses, la première, c'est la maturité, forcément, que j'ai gagné avec la confiance en soi. La deuxième, c'est sur des questions de d'élocution. J'ai beaucoup travaillé. Après, forcément, les chansons, il a fallu les créer pas de toutes pièces, mais presque, parce qu'il y avait la base, texte, guitare, mais il a fallu créer tous les arrangements. Je voulais faire un album où il y ait 11-12 chansons, on va dire, grand maximum. Et donc, il a fallu faire le tri et choisir. Après, sauf une qui a une histoire un peu particulière, du coup, c'est "Creuser la terre" que j'ai écrite en seulement trois semaines. Avant le début des enregistrements. Je crois qu'il me manquait une chanson charnière un peu dans cet album. Et le petit clin d'œil, c'est que cette chanson, on en a fait un clip. Et c'est à mon niveau, en tout cas, ma chanson coup de coeur, parce qu'on en a tous une. Sur cet album, c'est celle que je préfère. Quand je leur ai annoncé, "on va enregistrer une nouvelle chanson, Creuser la Terre", et qu'on était à trois semaines de l'enregistrement, les copains m'ont dit, "t'es sûr ?" Je leur ai envoyé la chanson que j'ai enregistrée avec mon téléphone. Les paroles, ce que j'attendais et que chacun puisse créer à son niveau quelque chose. Donc c'est une chanson qu'on a construite à distance, en fait, "Creuser la Terre". Et on l'a joué qu'une fois. C'était pour l'enregistrement. On a mis cinq heures pour l'enregistrer. Donc c'était très long parce qu'on a fait le choix de faire un enregistrement live. La plupart des enregistrements, tu enregistres au clic. Et puis tu enregistres instrument par instrument. Tu commences par les percussion après les basses. Donc là, le violoncelle, puis après les guitares, puis après le chant. Nous on a décidé de tout enregistrer en même temps pour garder ce côté vivant, en fait, de ce que je voulais transmettre. Et donc forcément, c'est plus compliqué. Parce que le premier couillon qui se rate, t'es obligé de tout recommencer.
Est-ce qu'un jour tu vas révéler que je ne t'ai pas inspiré "Ma galinette" ?
Faut garder une part de mystère. C'est ma lili qui pose la question. Forcément, j'ai la chanson « Ma galinette » que je joue souvent en concert en disant que " Voilà mesdames, moi je trouve que la guerre des sexes s'est gagnée depuis longtemps, puisqu'on ne peut pas se passer de vous. Et donc j'ai décidé de créer... une note à la femme pour rendre hommage". Alors généralement, du coup, le public aime bien. "Il est bien jeune homme, bien, bien sous tout aspect. C'est le genre idéal quoi." Alors forcément, quand je joue « Ma galinette », ça n'a rien à voir avec ça. C'est quelque chose de très taquin bien entendu, quelque chose que je ne pense pas du tout sur cette chanson qu'on soit bien clair. C'est un personnage, c'est une parodie. Et on s'est aperçu de ça des fois, mais puisque ma lili, son prénom, c'est « Magalie ». « Ma galie, ma galinette ». Mais en fait, j'ai rien dit du tout. On va garder une sorte de mystère. Qui est cette fameuse galinette ?
Le mot de la fin
C'est votre album. C'est grâce à vous que j'ai pu faire ça. C'est grâce à vous que j'en suis là. Donc j'espère que, en tout cas, vous prendrez autant de plaisir à l'écouter que nous, on a pris plaisir à l'enregistrer. Parce que c'était une aventure juste extraordinaire. Voilà.
Interview réalisée en Juin 2022.
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